Une toile de Beautiran, ou toile de Jouy (nom générique de ces toiles).
Classique, elle s’adapte à tous les décors ou presque.

Trois scènes principales pour ce motif imprimé à partir de 1792 par la Manufacture de Beautiran :

— « L’ART D’AIMER » où l’on voit l’ouvrage tenu par l’éros, au centre de la scène présentant deux amies épiées.

— « LES AMANTS SURPRIS » d’après la gravure de René Gaillard où l’on voit tantôt un prêtre, tantôt un paysan épier des amoureux.

— « L’AGRÉABLE LEÇON » d’après la gravure de René Gaillard selon le tableau « L'Agréable leçon » de Boucher, qui fut publiée en 1758 (Musée du Louvre). Elle devint l'une des estampes les plus utilisées dans le domaine des arts décoratifs.

Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles de Beautiran, dont « Le retour du père prodigue ».

Trois scènes principales :

— « L’ART D’AIMER » où l’on voit l’ouvrage tenu par l’éros, au centre de la scène présentant deux amies épiées.

— « LES AMANTS SURPRIS » d’après la gravure de René Gaillard (Musée du LOUVRE) où l’on voit tantôt un prêtre, tantôt un paysan épier des amoureux.

— « L’AGRÉABLE LEÇON » d’après la gravure de René Gaillard selon le tableau « L'Agréable leçon » de Boucher qui fut publiée en 1758 (Musée du LOUVRE). Elle devint l'une des estampes les plus utilisées dans le domaine des arts décoratifs.

Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles de Beautiran dont « Le retour du père prodigue ».

Bérain, dessinateur et ornementiste français (1640-1711), fut nommé à la cour de Louis XIV en 1674 comme dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi. Il renouvelle l’art grotesque, en allégeant le style floral de la Renaissance. Touche-à-tout, il crée décors d’opéras, de fêtes et de pompes funèbres, habits, modèles de plafonds, jardins, décorations de proues de vaisseaux royaux !

Dans toutes ses œuvres, on trouve une unité d’inspiration qui justifie le style à la Bérain : compositions centrées, encadrées de portiques, ornées de façon symétrique de volutes, peuplées de petits personnages fantastiques.

Au XVIIIe siècle, le décor à la Bérain est souvent en camaïeu bleu. Je me devais de choisir le coloris bleu pour cette nappe.

"Dessin à la Bérain", le classicisme de la cour de Louis XIV, à Versailles. Les couleurs et les singes font la différence !

À 19 ans, en 1659, Jean Bérain publie un recueil d’ornements pour les armes qui connut un tel succès qu’il fut plusieurs fois réédité jusqu’en 1667.

À partir de cette date, toutes les portes de la cour lui sont ouvertes. Sous la protection de Charles Le Brun, il devient l’ornemaniste de Louis XIV lui-même. Il participe aux grandes fêtes de Versailles, crée des costumes d’opéras, dessine des modèles de pompes funèbres, imagine des illuminations et des proues de navires royaux.

Il travaille également pour les grands du royaume et franchit les frontières pour travailler au Danemark et en Suède.

Son style est connu sous le nom « à la Bérain ».

Bérain peut être considérée comme l’artiste le plus original du règne de Louis XVI. Il s’illustra dans tellement de domaines différents (mode, décoration, art de la table, paysagisme, et même au sein de la marine royale) qu’il était qualifié, de son vivant, de « génie universel ».

Son style dit « à la Bérain » est très caractéristique : des compositions décoratives symétriques agrémentées de singeries ou de grotesques.

Les détails de ses œuvres sont souvent amusants et légers, comme ici où je me suis amusée à dessiner des singes facétieux sur fond de pied-de-poule.

Pierre Joseph Redouté, né au XVIIIe siècle (1759) sous le règne de Louis XVI, se distingue très tôt par la délicatesse de ses aquarelles botaniques de Fleurs. Marie Antoinette, très proche de la nature, lui offre en 1788 (il n’a que 19 ans) le titre prestigieux de dessinateur et de peintre du cabinet de la Reine. Il devint très vite peintre des Vélins de la collection du Muséum dont la tradition royale inaugurée par Louis XIV se poursuivra jusqu’à la Révolution française.

La délicatesse de ses aquarelles, la fidélité extraordinaire dans la représentation des fleurs et notamment des roses lui valut le surnom de « Raphaël des fleurs ».

Il meurt au XIX siècle, en 1840 pendant la monarchie de Juillet.

Le coloris noire confère à cette nappe toile cirée un air de second empire, NAPOLEON IIII

Pierre Joseph Redouté proche de Louis XVI puis de Napoléon réussit à traverser toutes les crises politiques successives tant son talent est reconnu de tous.

Après avoir été le dessinateur préféré de Marie Antoinette, il devient celui du jardin botanique du château de la Malmaison.

Joséphine de Beauharnais avait fait planter un immense jardin comprenant 200 variétés de roses, venue du monde entier.

Pierre Joseph Redouté partageait avec l’impératrice cette amour pour les roses.

Redouté leur accordait tout son art, donnait une qualité de rendu inégalé aux plantes, les étudiant chacune au microscope. Il prenait soin de reproduire la goutte de rosée, l’insecte posé sur la rose.

Né en 1759 sous Louis XVI, il meurt en 1840 sous la monarchie de Juillet.

Le bleu indigo, bleu marine existe déjà au XVIIIe siècle, obtenu par l'indigo.

Trois scènes principales pour ce motif imprimé en 1792 par la Manufacture de BEAUTIRAN :

— « L’ART D’AIMER » où l’on voit L’ouvrage tenu par l’éros, au centre de la scène présentant deux amies épiées.

— « LES AMANTS SURPRIS » d’après la gravure de René Gaillard (Musée du LOUVRE) où l’on voit tantôt un prêtre, tantôt un paysan épier des amoureux.

— « L’AGRÉABLE LEÇON » d’après la gravure de René Gaillard selon le tableau « L'Agréable leçon » de Boucher qui fut publiée en 1758 (Musée du LOUVRE). Elle devint l'une des estampes les plus utilisées dans le domaine des arts décoratifs

Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles de Beautiran dont « le retour du père prodigue ».

Une jolie toile à grosses fleurs !

Pierre Joseph Redouté proche de Louis XVI puis de Napoléon réussit à traverser toutes les crises politiques successives tant son talent est reconnu de tous.

Après avoir été le dessinateur préféré de Marie Antoinette, il devient celui du jardin botanique du château de la Malmaison.

Joséphine de Beauharnais avait fait planter un immense jardin comprenant 200 variétés de roses, venue du monde entier.

Pierre Joseph Redouté partageait avec l’impératrice cette amour pour les roses.

Redouté leur accordait tout son art, donnait une qualité de rendu inégalé aux plantes, les étudiant chacune au microscope. Il prenait soin de reproduire la goutte de rosée, l’insecte posé sur la rose.

Né en 1759 sous Louis XVI, il meurt en 1840 sous la monarchie de Juillet.

Dessin à la plume inspiré de « l‘ART d’aimer », toile imprimée en 1792 par la Manufacture de BEAUTIRAN. Sans doute une des premières créations de la manufacture. Ce thème, inspiré de l’ouvrage d’Ovide, est l’un des plus utilisés au XVIIIe siècle.

Je m’en suis inspirée pour les scènes principales. Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles comme le « retour du père prodigue ».

Le dessin est à la plume. J’ai tout redessiné pour retrouver la finesse des dessins d’origine.

Le gris-bleu, un petit air de XVIIIe siècle

Dessin à la plume inspiré de « l‘ART d’aimer », toile imprimée en 1792 par la Manufacture de BEAUTIRAN. Sans doute une des premières créations de la manufacture. Ce thème, inspiré de l’ouvrage d’Ovide, est l’un des plus utilisés au XVIIIe siècle.

Je m’en suis inspirée pour les scènes principales. Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles comme le « retour du père prodigue ».

Le dessin est à la plume. J’ai tout redessiné pour retrouver la finesse des dessins d’origine.