L'histoire de la couleur marron et brune est étroitement liée à l'évolution de la compréhension et de l'utilisation des pigments naturels et synthétiques.
Les premiers pigments bruns utilisés par les humains étaient probablement des terres naturelles, comme l'ocre brune, qui étaient extraites de la terre et utilisées pour la peinture rupestre et la décoration corporelle.
Les Égyptiens et les Grecs, ont également utilisé des pigments bruns à base de terres naturelles pour leurs peintures murales et leurs œuvres d'art.
Le marron n'était pas souvent utilisé comme une couleur distincte au Moyen Âge. Les artistes médiévaux privilégiaient souvent les couleurs vives et les dorures pour leurs œuvres d'art, tandis que le brun était souvent considéré comme une couleur terne ou utilitaire.
Les artistes de la Renaissance ont commencé à explorer davantage les nuances de brun en utilisant des pigments à base de métaux, tels que le brun de fer et le brun de manganèse. L'utilisation de ces pigments a permis de créer des dégradés subtils et des ombres réalistes dans les peintures.
Avec l'avènement de la chimie moderne, de nouveaux pigments bruns synthétiques ont été développés. Par exemple, le sépia, un pigment brun foncé obtenu à partir de la sécrétion d'une espèce de seiche, a été largement utilisé pour l'encre et l'aquarelle. De plus, des pigments synthétiques tels que l'ocre synthétique et l'ombre brûlée ont permis aux artistes d'obtenir une plus grande variété de nuances brunes.
Au XXe siècle, les artistes modernistes ont utilisé le marron et le brun de manière expressive et expérimentale. Des mouvements artistiques comme le surréalisme ont utilisé ces couleurs pour créer des compositions intrigantes et symboliques.