24-Toiles de Jouy / Beautiran - GRIS BLEU
LE GRIS BLEU, un petit air de XVIIIe siècle
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LE GRIS BLEU, un petit air de XVIIIe siècle
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Et si on mettait la mer à la campagne ou à la ville et qu’on décidait de faire entrer le bleu dans notre jardin ou notre appartement ?
Qu’il soit marine, clair, tirant sur le vert ou sur la lavande, le bleu est magnifique dans un jardin.
Le bleu lavande et le vert des feuilles… Fermez les yeux et imaginez vos lavandes, vos Pérovskia avec ce bleu.
Marine, à la manière de «Majorelle» ou de «Klein, votre jardin prendra un petit air de pays chaud et ensoleillé.
Le bleu est une couleur positive qui rend l’espace accueillant et rafraichissant.
Alors ? on ose ?
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Inspirée de « l‘ART d’aimer », toile Imprimée en 1792 par la Manufacture d’impression BEAUTIRAN. Cette toile a dû être une des premières créations de la manufacture tout juste créée. En utilisant ce thème, le plus utilisé dans le domaine des Art décoratif depuis 1758, on peut penser que les dirigeants de Beautiran ne voulaient pas prendre de risque.
Le titre de la toile est inspiré de l’ouvrage d’Ovide, manuel de savoir aimer très concret, qui valut à l’auteur romain les foudres de l’empereur Auguste, qui en profita pour l’exiler. L’ouvrage est tenu par l’éros, au centre de la scène présentant deux amies épiées.
La manière générale de cette toile est légère et allusivement érotique. On peut y voir des gorges ou des jambes partiellement dénudées, les mains des personnages sont actives et manifestent de l’affection, et dans les deux scènes présentant les amants, un bâton passe entre les jambes de l’un ou l’autre, tenu par le partenaire.
Trois scènes principales :
— « L’ART D’AIMER » où l’on voit L’ouvrage tenu par l’éros, au centre de la scène présentant deux amies épiées.
— « LES AMANTS SURPRIS » d’après la gravure de René Gaillard (Musée du LOUVRE) où l’on voit tantôt un prêtre, tantôt un paysan épier des amoureux.
— « L’AGRÉABLE LEÇON » d’après la gravure de René Gaillard selon le tableau « L'Agréable leçon » de Boucher qui fut publiée en 1758 (Musée du LOUVRE). Elle devint l'une des estampes les plus utilisées dans le domaine des arts décoratifs
Les scènes secondaires sont tirées d’autres toiles de Beautiran dont « le retour du père prodigue ».
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