Depuis que l’homme navigue sur les mers, il cherche la performance. Aller plus vite signifie échapper aux ennemis, aux pirates. Dès que la navigation devient marchande, la vitesse est source de revenus, permettant aux navires de faire plus d’allers et retours entre le port de chargement et le port de livraison des marchandises.
Si les Vikings avaient des voiles en laine tissée, les Européens équipaient leurs navires de voile de lin.
Mais le lin prend mal le vent et mouillées elles sont lourdes et ralentissent le navire et éventuellement contribuent à le faire couler.
Au XVIe siècle, Les marins aperçoivent que les toiles de lin enduites de graisse de poisson, à la portée de ligne, les rendaient imperméables. Cette nouvelle matière permet d’enduire vêtements et casquettes, les restes servent de bâche.
Les toiles sont imperméables, graisseuses, solides et malodorantes
Puis on essaie l’huile de lin, moins odorante et plus courante sous nos contrées, mais décevante à la longue. Elle jaunit et se « casse » à l’usage.